Source: Ambassade de France au Nicaragua
Données générales
Nom officiel : République du Nicaragua
Nature du régime : République unitaire dotée d’un régime présidentiel
Chef de l’État : Daniel Ortega
Nature du régime : République unitaire dotée d’un régime présidentiel
Chef de l’État : Daniel Ortega
Données géographiques
Superficie : 129 494 km²
Capitale : Managua
Villes principales : León, Granada, Chinandega, Esteli, Rivas, Masaya, Matagalpa
Langue officielle : espagnol
Langues courantes : espagnol, anglais, miskito, sumu, rama (sur la côte caraïbe)
Monnaie : Córdoba
Fête nationale : 15 septembre
Capitale : Managua
Villes principales : León, Granada, Chinandega, Esteli, Rivas, Masaya, Matagalpa
Langue officielle : espagnol
Langues courantes : espagnol, anglais, miskito, sumu, rama (sur la côte caraïbe)
Monnaie : Córdoba
Fête nationale : 15 septembre
Données démographiques
Population : 6,23 millions (FMI 2014)
Densité : 48 hab/km2
Croissance démographique : 1,74 %
Espérance de vie : 75 ans
Taux d’alphabétisation : 78 % (PNUD 2011)
Religions : catholiques 58,5 %, évangéliques 23 %, autres 2,8 %, sans religion 15,7 % (recensement 2005)
Indice de développement humain : 0,614 ; rang : 132e/187 (PNUD 2013)
Densité : 48 hab/km2
Croissance démographique : 1,74 %
Espérance de vie : 75 ans
Taux d’alphabétisation : 78 % (PNUD 2011)
Religions : catholiques 58,5 %, évangéliques 23 %, autres 2,8 %, sans religion 15,7 % (recensement 2005)
Indice de développement humain : 0,614 ; rang : 132e/187 (PNUD 2013)
Données économiques
PIB (FMI 2014) : 12 Mds $
PIB par habitant (FMI 2014) : 1 904 $
PIB par habitant (FMI 2014) : 1 904 $
Taux de croissance (FMI 2014) : 4 %
Taux de chômage (FMI 2014) : 6,2 %
Taux d’inflation (FMI 2014) : 5,9 %
Transferts d’argent des migrants : 10 % du PIB (DGT 2013)
Solde budgétaire (FMI 2014) : -0,9 % du PIB
Balance commerciale (OMC 2013) : -3,2 Mds $
Taux de chômage (FMI 2014) : 6,2 %
Taux d’inflation (FMI 2014) : 5,9 %
Transferts d’argent des migrants : 10 % du PIB (DGT 2013)
Solde budgétaire (FMI 2014) : -0,9 % du PIB
Balance commerciale (OMC 2013) : -3,2 Mds $
Principaux clients (DGT 2013) : États-Unis (25 %), Vénézuéla (16 %), Canada (13 %), Salvador (8,9 %)
Principaux fournisseurs (DGT 2013) : Vénézuéla (18,9 %), États-Unis (15 %), Chine (10 %), Costa Rica (8,5 %), Mexique (8,3 %)
Principaux fournisseurs (DGT 2013) : Vénézuéla (18,9 %), États-Unis (15 %), Chine (10 %), Costa Rica (8,5 %), Mexique (8,3 %)
Part des principaux secteurs d’activités dans le PIB (Banque mondiale 2012) :
- agriculture : 20 %
- industrie : 26,5 %
- services : 53,5 %
Exportations de la France vers le Nicaragua : 10,3 M€ (2013)
Importations françaises depuis le Nicaragua : 49,4 M€ (2013)
Importations françaises depuis le Nicaragua : 49,4 M€ (2013)
Communauté française au Nicaragua : 681 inscrits au 1er janvier 2014
Communauté nicaraguayenne en France : environ 300 inscrits
Communauté nicaraguayenne en France : environ 300 inscrits
Politique intérieure
Le pays se trouve sur l’une des principales artères du trafic de cocaïne entre l’Amérique du sud et les États-Unis et doit donc faire face à la prolifération des mafias narcotrafiquantes centraméricaines, mais dans une proportion bien moindre que ses voisins hondurien et salvadorien. Les efforts du gouvernement nicaraguayen permettent à ce stade au pays d’endiguer le trafic et de se prémunir contre la violence liée à ce dernier.
Lors du scrutin présidentiel du 6 novembre 2011, Daniel Ortega a été réélu à la magistrature suprême avec plus de 62 % des voix.
Le 4 novembre 2012, le FSLN a remporté 134 des 153 municipalités du pays, avec des scores dépassant 70 %, voire 80 % des voix dans certaines villes. Les partis d’opposition ont dénoncé de nombreuses irrégularités, ainsi que le fort taux d’abstention. Au plan national, avec 80,10 % des suffrages, le FSLN a très largement devancé le Parti libéral indépendant (PLI, 11,34 %) et le Parti libéral constitutionnel (PLC, 6,39 %).
Situation économique et sociale
Le Nicaragua dispose de ressources forestières, minérales et agricoles, mais reste très dépendant de l’aide extérieure. Les transferts financiers des migrants représentent 10 % de son PIB (plus du milliard de dollars en 2012), et le taux d’endettement extérieur du pays reste très élevé.
En dépit de certaines avancées et d’un puissant appui international (initiatives d’annulation de dettes PPTE et IADM qui ont ramené la dette publique à 74 % du PIB en 2008 contre 164 % en 2004 ; très important soutien vénézuélien), le Nicaragua reste l’un des pays les plus pauvres des Amériques. La politique économique rigoureuse du gouvernement lui assure le soutien du patronat local et des organisations financières internationales.
Le Nicaragua dispose de plusieurs points forts : une croissance économique à la hausse depuis 2010, une part importante des investissements directs étrangers dans l’économie (7,7 % du PIB), des avantages compétitifs (coûts salariaux faibles, mécanismes d’incitation fiscale), ainsi qu’un bon soutien des bailleurs internationaux et du FMI. Mais les points faibles sont persistants : insuffisante diversification de l’économie ; trop grande dépendance aux exportations ; faiblesse des infrastructures ; une main d’œuvre peu formée. Enfin, la pauvreté est très présente (42 % de la population) et les indicateurs sociaux du Nicaragua sont parmi les moins bons d’Amérique latine.
Politique extérieure
Le Nicaragua s’oppose régulièrement à ses principaux voisins (le Honduras, le Costa Rica, la Jamaïque et la Colombie) sur des questions de fixation de ses frontières, terrestres comme maritimes. Le 19 novembre 2012, la Cour internationale de justice a décidé à l’unanimité, et de manière définitive, que la Colombie avait la souveraineté sur les îles Alburquerque, Bajo Nuevo, les îlots de l’Est-Sud-Est, Quitasueño, Roncador, Serrana et Serranilla, et a précisé le tracé de la frontière maritime unique délimitant le plateau continental et les zones économiques exclusives du Nicaragua et de la Colombie. Pour le Nicaragua, ce jugement signifie la reconnaissance de ses droits à la zone économique exclusive et au-delà des 200 milles nautiques de plateforme continentale dans une région riche en pétrole et autres minéraux.
Les relations extérieures du Nicaragua ont également été marquées, depuis novembre 2010, par le différend frontalier avec le Costa Rica, autour du dragage du Rio San Juan par les autorités nicaraguayennes. Le litige a été porté par le Costa Rica tout d’abord devant l’OEA, puis devant la Cour internationale de justice, qui a émis des mesures conservatoires en mars 2011, dans l’attente d’un jugement sur le fond.
Le Nicaragua a adhéré à l’Alliance bolivarienne pour les Amériques (ALBA) en 2007. Le Vénézuéla est devenu un partenaire incontournable du Nicaragua, notamment via le programme Petrocaribe, qui appuie les programmes sociaux nicaraguayens. Le Président vénézuélien Nicolás Maduro, accompagné de trois ministres, s’est rendu le 1er juin 2013 à Managua afin de renforcer la coopération avec le gouvernement de Daniel Ortega.
Le Nicaragua entretient des relations de coopération privilégiées avec la Russie, notamment en matière de sécurité et de lutte contre le crime organisé. Les liens entre les deux pays se sont encore renforcés à l’occasion de la visite du Ministre russe des Affaires étrangères, Sergei Lavrov à Managua en avril 2014.
L’Union européenne et le Nicaragua
Membre du Système d’intégration centraméricain (SICA), le Nicaragua est lié à l’Union européenne par l’accord d’association UE/Amérique centrale. Il a été le premier pays de l’isthme à ratifier l’instrument (17 octobre 2012) et entend dynamiser ses exportations vers le marché européen afin d’attirer davantage d’investissements. Le même accord a été approuvé par le Parlement européen le 11 décembre 2012. Son volet commercial est appliqué à titre provisoire depuis le 1er août 2013.
L’Union européenne est le premier partenaire au développement du Nicaragua. Plus de 30 % de l’aide communautaire destinée à l’Amérique centrale bénéficie à ce pays, qui reçoit une aide publique au développement équivalente à 11,5 % de son PIB.
Géographie
À l’est, les terres basses de l’Atlantique connaissent de fortes précipitations et des ouragans. Les températures élevées y favorisent la présence d’une forêt tropicale humide. À l’exception des ports, cette région est peu peuplée. La région montagneuse centrale culmine à 2438 m. L’altitude rafraîchit quelque peu la température de cette zone subtropicale. Les plaines longeant le Pacifique sont parsemées de volcans et moins arrosées par les pluies. C’est une région tropicale sèche caractérisée par des températures élevées.
Les catastrophes naturelles sont récurrentes : Managua a connu deux séismes d’importance (1931 et 1972), l’ouragan Mitch a tué 3 000 personnes en 1998. Les pluies saisonnières (en octobre) peuvent également être destructrices, comme ce fut le cas en 2011. Le Nicaragua a été frappé par de nombreux séismes en avril 2014 (plusieurs centaines, dont trois d’une magnitude supérieure à 5).
Le décalage horaire avec la France est de -7 heures en hiver et -8 heures en été.
Histoire
Occupé par les Espagnols dès 1521, le Nicaragua accède à l’indépendance en 1821. Les interventions militaires américaines, entre 1912 et 1925, puis entre 1929 et 1933, provoquent l’émergence d’un mouvement de résistance nationaliste, le sandinisme. Son fondateur, Cesar Augusto Sandino, mena une guérilla et obtint le départ des troupes américaines en 1933, avant de mourir assassiné par Anastasio Somoza, alors haut gradé de la Garde nationale. De 1936 à 1979 se succèdent les dictatures de la dynastie Somoza, auxquelles va s’opposer le Front sandiniste de libération nationale (FSLN).
Le FSLN entre dans Managua le 19 juillet 1979 et écarte rapidement les modérés, se rapprochant des régimes cubain et soviétique. Dès l’élection de Ronald Reagan, les États-Unis arment et entraînent les Contras, groupes armés contre-révolutionnaires. Daniel Ortega, un des leaders du FSLN, est élu à la présidence de la République en 1984. Un embargo total sur le commerce est instauré par les Etats-Unis en 1985.
La guerre civile prend fin au terme d’un plan de paix proposé par Oscar Arias, Président du Costa Rica. Le 7 Août 1987 les Présidents du Guatémala, Salvador, Honduras, Nicaragua et Costa Rica signent le Traité d’Esquipulas II. Ce traité international a permis le lancement du processus de pacification, de démocratisation et d’unification centraméricain. Les affrontements au Nicaragua firent 57 000 victimes, dont 29 000 morts (dix ans auparavant, la lutte contre Somoza avait déjà fait 40 000 victimes).
Après la victoire surprise de Violetta Barrios de Chamorro aux élections de 1990, le Parti Libéral prend la présidence avec Arnoldo Aleman, puis Enrique Bolaños. Daniel Ortega revient au pouvoir en 2006, avant d’être réélu en 2011 pour un troisième mandat.
Relations politiques
Dans les années 1980, la France avait refusé de s’aligner sur la politique de blocus et de soutien aux Contras, groupes « contre-révolutionnaires » soutenus par le président Reagan. Notre pays avait alors apporté au Nicaragua une aide très appréciée.
Visites
Le ministre délégué chargé du Développement s’est entretenu avec M. Samuel Santos, ministre nicaraguayen des Relations extérieures (6 février 2013), et avec M. Paul Oquist, conseiller spécial du président Ortega pour les Politiques nationales (19 novembre 2013), afin d’aborder la question du dérèglement climatique et des négociations internationales à venir.
M. Samuel Santos a également été reçu à Paris par M. Laurent Fabius le 23 mai 2013.
Relations économiques
Nos échanges commerciaux bilatéraux sont modestes (59,7 M € en 2013) mais ont progressé de 7,6%. Les équipements mécaniques et électriques constituent 54% de nos ventes. Par ailleurs, les ventes de produits agroalimentaires (16% du total) ont augmenté de 23% en 2013 (1,65 M €). Notre balance commerciale reste déficitaire (peu de prospection de la part des entreprises françaises et pays non éligible à l’assurance à l’exportation). Aucune entreprise française n’est implantée au Nicaragua, mais plusieurs disposent de bureaux de représentation (Alcatel, Air France, l’Oréal, Peugeot, Renault, Sanofi).
La France a reçu une délégation économique nicaraguayenne en novembre 2013 : M. Orlando Solorzano, ministre nicaraguayen de l’Economie, de l’Industrie et du Commerce, s’est notamment entretenu avec M. Benoît Hamon, alors ministre de l’Economie sociale et solidaire.
Coopération culturelle, scientifique et technique
L’Alliance française de Managua, forte de plus de 1300 élèves, joue un rôle de centre culturel européen dans la capitale nicaraguayenne. Le lycée franco-nicaraguayen Victor Hugo de Managua scolarise plusieurs centaines d’élèves, dont plus du tiers sont nicaraguayens.
Une dizaine d’étudiants nicaraguayens partent chaque année en France en tant qu’assistants d’espagnol et l’on dénombre une quarantaine de Nicaraguayens fréquentant les universités publiques françaises.
Autres types de coopération
Dans le domaine de la sécurité intérieure, la priorité de notre coopération porte sur la lutte contre la criminalité organisée et la lutte contre les stupéfiants, sous forme de stages de formation organisés localement par l’attaché de sécurité intérieure.
Les ONG françaises sont nombreuses et actives au Nicaragua, notamment dans les domaines de la sécurité alimentaire, de l’eau, des énergies renouvelables, de la prévention de la violence domestique et sexuelle, de l’urbanisme et du développement rural. Quelques collectivités françaises y sont également engagées.
Pays invité d’honneur de la 17e Foire centraméricaine du livre qui se déroulait en février 2013 au Nicaragua, la France a pu présenter une programmation de qualité et nouer des partenariats pérennes grâce à l’appui technique et financier de ses principaux partenaires. La foire a été l’occasion du lancement d’une première édition de rencontres d’écrivains qui devraient se pérenniser.
Le prix franco-allemand des Droits de l’Homme, créé en 2012 par les ambassades de France et d’Allemagne au Nicaragua, a fêté sa troisième édition. Il est remporté en 2014 par l’association Casa Alianza Nicaragua, organisation engagée dans la promotion et la défense des droits des enfants et adolescents.
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